À propos de cette pièce

Le hall C de l'aéroport international de Denver a été réimaginé en tant qu'oasis de jardin au sein de la cathédrale d'acier et de béton du bâtiment. Le jardin englobe tout l'espace de circulation où les passagers entrent et sortent du train reliant le hall au terminal principal de l'aéroport. Au niveau inférieur, à côté des trains, se trouve une place sculptée de 7 000 pieds carrés en granit et cuivre incrusté de motifs. En sortant du train, on marche immédiatement sur cette place à motifs et on peut apercevoir des indices du jardin au-dessus, où les murs sculptés émergent des quais au-dessus des trains. En montant les escaliers ou l'escalator jusqu'au niveau du hall principal, le jardin émerge lentement sous la forme de deux jardins en gradins délimités par des murs sculptés. Les deux jardins qui se font face, chacun construit au-dessus du système ferroviaire en contrebas, encadrent l'ensemble du noyau de circulation, créant l'expérience de monter dans le jardin depuis le bas ou de descendre dans le jardin depuis le haut (lorsqu'on retourne au terminal principal). La conception du jardin tire parti de cet espace expérientiel unique avec une superposition de multiples niveaux sculpturaux et de détails qui sont révélés de manière séquentielle en se déplaçant dans le bâtiment et qui sont finalement compris comme un tout en observant l'ensemble du jardin intérieur d'en haut.

Les deux jardins de 2 500 pieds carrés sont sculptés dans la pierre, le bois, les panneaux de béton, le stuc, la terre et la végétation. Les murs de l'espace jardin sont hauts de quinze pieds et construits en angle, créant l'illusion de profonds espaces creux derrière les murs. Des plantes grimpantes soigneusement sélectionnées grimpent et se faufilent à travers les murs patinés et au-dessus du sol et des éléments sculpturaux. Un jardin de mousse est placé à l'extrémité nord-est de l'espace, tandis que les fougères abondent dans les autres zones. Pendant les périodes de croissance, la végétation du jardin peut dépasser les éléments sculpturaux, ne laissant que des traces et des aperçus des pièces complexes qui se trouvent en dessous, créant ainsi l'impression d'une ruine archéologique. Lors de la construction originale, l'eau d'irrigation a été autorisée à mouiller les éléments sculpturaux, créant ainsi de petites mares d'eau dans le jardin, ce qui donne l'impression que le jardin intérieur est en plein air.